Dans

Bruno est représenté quelques pages plus loin, à la fin de son numéro (p. 16, vignette A2) :

Quand cet oiseau d'Italien, qui s'intitulait Philotheus Iordanus Brunus Nolamus magis elaborata Theologia Doctor Ec (en marge : Praefat in explicatio triginta sigillorum) nanti d'un nom plus long que sa personne, rendit viste à notre université en 1583 dans la suite d'Alasco, le duc polonais, son c½ur s'enflamma à l'idée se rendre célèbre en ce lieu prestigieux par quelque exploit digne. Peu après son retour, et après qu'il eut, plus téméraire que sage, gagné la place la plus élevée de notre excellente et prestigieuse école, relevant ses manches comme quelque jongleur et nous parlant beaucoup de chentrum chirculus circumferenchia (selon la prononciation de son pays), il entreprit, parmi bien d'autres sujets, de promouvoir l'opinion de Copernic selon laquelle la terre tournait et les cieux restaient immobiles, alors qu'en réalité c'était plutôt sa propre tête qui tournait pendant que son cerveau ne restait certainement pas immobile.
- Hergé nous présente un illusioniste (ou encore un prestidigitateur, un magicien) du nom de Bruno ;
- ce dernier travaille les manches retournées ;
- un contemporain (non amical) du mage Giordano Bruno relate que ce dernier retroussait ses manches lors de ses apparitions en public.
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